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La pensée plastique
17 mai 2009

Et ta dame

17h45. Déjà, la fin du week-end. La fin de semaine ne veut plus rien dire pour moi. Je ne suis plus étudiant, ni stagiaire, ni jeune. Parfois je ne suis que l'ombre de moi-même, à voir s'écouler le temps, ou à ne pas le voir, justement. Et cet appartement, porteur de tant d'espoirs? Evidemment, il y a du mieux, et personne pour m'embêter de mener ma vie comme je le veux, c'est à dire droit dans le mur... Comme je lui ai dit hier, je me suis rendu compte que j'avais pas parlé à beaucoup d'inconnus depuis que je suis là. Attention, je dis vrai inconnu, pas ces gens qui vous souhaitent de passer une bonne journée en vous tendant un sac. Hors de toute considération commerciale, donc. Ce total est de deux. Mouais... Pas le dépaysement que j'espérais. Pourtant, ces derniers temps, j'ai passé des tonnes de coups de fil, noué des relations d'une poignée de minutes, fait l'intéressant, fait de l'esprit, menti ou plutôt caché la vérité... Tout ça pour quoi? C'est même pas pour moi que j'ai fait tout ça. Ma mère m'a dit une fois que "la rivière ne remonte jamais son cours". Ce qui veut dire? Que les parents aident leurs enfants, mais que la réciproque ne peut être vraie. Mais dans mon cas oui, comme si j'étais l'exception qui confirme la règle (demandez à ma soeur; elle va dans le sens de l'eau). Dans cet océan de bruit, j'ai quand même ma petite boussole que je garde au creux de mon coeur. Cette boussole dont l'aiguille affiche toutes les directions à la fois, mais qui n'est pas folle, loin de là. Comment se retrouver avec ça, me direz-vous? 18h00. Et bien, il suffit de se mettre en marche.
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