17 avril 2009
Tout est à sa place
Je crois que je change, pour de bon (et j'espère, pour le meilleur).
Inconsciemment, je deviens quelqu'un. Je fais le bien, enfin j'essaye. J'aimerais qu'on se souvienne de moi comme quelqu'un de gentil, d'attentionné, prêt à aider. C'est peut-être pas la meilleure contribution à l'humanité, mais si j'y arrive, ce sera déjà bien!
Mais en attendant, il faut se trouver une place. Faire le plus qui fait qu'on peut être fier de soi, qui fait que les autres vous contemplent avec respect. La mort efface les erreurs, paraît-il. Elle permet surtout d'envisager la vie sous un autre angle, non pas celui de la critique, mais de l'humilité. Comment peut-on juger quelqu'un qui a subi ce que l'on redoute tous?
Alors on s'incline. Elle a certainement beaucoup de choses à dire sur son papa, et c'est tant mieux. Tout dépend à quel niveau on se place: celui du "qu'est-ce que tu fais dans la vie?" ou celui du "que fais-tu de ta vie"? Il y a rien de plus opposé et lié, et je m'en rends compte un peu plus chaque jour.
De mon côté, je me fais des sandvich au fromage à la poêle et je souris, parce que c'est elle qui m'y a donné goût. Je souris aussi parce que j'ai confiance en moi, pas totalement mais beaucoup plus qu'avant, et c'est aussi grâce à elle. Je sais ce qui a de la valeur, et j'aimerais qu'un jour le monde entier le comprenne aussi!
Je suis plus un enfant, mais le petit garçon plein de sourires n'est pas loin; il est juste là, bien au chaud, tout contre mon coeur.
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