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La pensée plastique
11 mars 2009

The Love We Admire

Il aura fallu attendre une ultime bafouille pour que tout soit enfin en place. Que tout soit prêt pour la Grande Aventure. Car moi non plus, je n'ai plus peur. Parce que les bases de ma vie présente et à venir sont posées. Que plus on avance, plus je me dis que rien ne peut nous atteindre. Alors, maintenant, qu'est-ce qui compte réellement? J'ai perdu mes illusions sur le "monde du travail". J'ai compris que je ne peux rien attendre des autres, tout simplement parce qu'ils ne fonctionnent pas comme moi. Et puis d'abord, pourquoi travailler? Si ça consiste à oublier ce que l'on est, au profits d'autres, alors non, ça ne m'intéresse pas. Parce que ça revient à dire que le travail est une obligation pour ceux qui n'ont pas la chance d'être nés au bon endroit. Tu es né dans une cité, au Chili ou à Tchernobyl? Dommage pour toi. Car ceux qui ont le pouvoir, les maisons, les entreprises, te le feront payer toute ta vie. Capital vs. Travail, ça ne vous rappelle rien? Alors d'accord, on va me dire que c'est facile de cracher sur le système, que les pauvres sont aidés, etc... Mais justement, ils ne sont qu'aidés. Fondamentalement, le système ne change pas, et ce seront toujours les mêmes qui gagneront. Regardez juste le "marché" de l'immobilier, surtout celui de la location. Les classes moyennes, avec deux salaires et des tas de garanties, ont les pires difficultés du monde à se loger, car les bailleurs (ou rentiers) ne veulent prendre le moindre risque. D'ailleurs ils n'en prennent pas vraiment: la liste d'attente est longue, et au fond, il ne s'agit que d'un manque à gagner. Alors où est passée la confiance? (Bon, c'est trop mauvais, faut que je reprenne tout ça) Wow, trop sérieux tout ça. J'écrirai un livre un jour, pour éviter de polluer ce blog. Mais ce qui m'énerve le plus, dans ce mode de fonctionnement, c'est qu'on en oublie l'essentiel: la culture, ou pour utiliser un gros mot, la civilisation. Car ce ne sont pas que les industries qui font la richesse d'un peuple. Exemple? Fabchannel. J'ai dû attendre la veille de la fermeture pour découvrir cette initiative formidable. Un site faisant la promotion des artistes les plus talentueux du moment, accessible à tous. Où les gros (MGMT, Arcade Fire, Late of the Pier...) cotoient les plus modestes (mais pas moins méritants). L'internet était censé ouvrir les portes de la connaissance et de la culture à tous, et bien encore une fois, ce sera encore le capital qui aura eu le dernier mot. Parce que le net n'est pas considéré comme média de promotion (contrairement à la télé ou la radio), mais comme vache à lait (iTunes, ne détourne pas les yeux), la diffusion gratuite de concerts ne se fera plus par les vaillants Néerlandais. Bon, je m'égare. Mais il ne faut pas oublier que c'est dans les situations les plus désespérées qu'on trouve l'énergie de se remettre en question. C'est peut-être ça qui nous sauvera. Love always
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